STELE MAGORVEN

stèle magorwenn-min

Henri KERIZIT – Pierre BERNARD – Joseph CADIOU

Alain COSOUER – Gilles CARUEL – Yves DUVAILLE

Pierre PARLIER – Germain MADEC – Yves MADEC

Bernard POULMARCH – Leon PICLET – Jean MAGUET père

Jean MAGUET fils– Louis STERVINOU – Pierre SCOTET

Louis FOUQUAT – François HETES – Jacques SATA Francis LEMOIGNE – Jean GUEGUEN

Le 5 août 1944 à 7h30, un convoi allemand traverse Châteauneuf-du-Faou en direction de Châteaulin. Après la traversée sans incident de la ville, les Allemands vont commettre des exactions A la ferme du Penquer, Pierre Parlier, né le 6 décembre 1901, patron d’exploitation, Jean Guéguen, né le 27 avril 1921, domestique, Gilles Caruel, né le 20 mai 1900, domestique, sont contraints de les suivre. Ils sont fusillés dans l’après-midi près de Magorven. La maison de la famille Maguet est incendiée. Le père, Jean, né le 23 janvier 1900, et son fils Jean, né le 12 décembre 1928, sont contraints de les suivre. Ils sont fusillés dans l’après-midi près de Magorven. Au village de Karvaziou, la maison de la famille Madec est incendiée. Germain Madec, né le 30 janvier 1881, est abattu avec ses deux fils, Yves, né le 10 février 1921 et Germain, né le 9 mai 1928. Leurs corps sont jetés dans l’écurie en feu. Dans le même village, Pierre Scotet, né le 1er décembre 1903, est tué dans son écurie tandis que son épouse et sa fille sont enfermées dans la maison en flammes, d’où elles seront finalement libérées. Le 5 août, dans l’après-midi, les forces américaines et allemandes s’affrontent près du moulin du Roy à Châteauneuf-du-Faou. Louis Sterviniou, ébéniste qui entamait une promenade habituelle dans la rosière fut la cible innocente d’un tireur. Pour éviter les Allemands qui parcouraient la place et entraient dans les maisons, le personnel et quelques clients du restaurant de Mme SALAUN se sont réfugiés à l’étage de l’immeuble. Parmi ces clients M. Léon PICLET inspecteur dans une administration il n’était pas de Châteauneuf, s’est proposé de parlementer avec les soldats, pensant les amadouer. Ce n’était pas l’avis du militaire qui fusilla son vis-à-vis dans l’escalier. Autre victime. Le 6 août 1944, un détachement du bataillon Normandie du maquis de Plonévez-du-Faou, attaque une colonne allemande qui cherche à se replier sur Crozon. En représailles, les Allemands incendient le village de Penhoa-Broëz et enferment Jacques Sata dans un bâtiment en flammes. François Hêtes, 15 ans, est abattu. Les Allemands incendient la halte de chemin de fer de Langale. Louis Fouquat est abattu.